Arnold vient de distribuer ses reproductions des séries 6500 et 21000 de la SNCF. Ces machines sont disponibles en version analogique et/ou en version DCC sonore. Sont ainsi disponibles :
HN2585 : CC 21001, livrée Arzens gris argent, Ep IV (DCC Sonore HN2585S)
HN2586 : CC 21004, livrée Arzens gris béton, logo Tallon, Ep IV (DCC Sonore HN2586S)
HN2587 : CC 6541, livrée Maurienne marquages blancs, Ep IV (DCC Sonore HN2587S)
HN2588 : CC 6512, livrée béton, logo Tallon, Ep IV (DCC Sonore HN2588S)
Nota :
Les photos des 4 machines Arnold placées dans cette annonce de disponibilité ont fait réagir, les caisses ne paraissant pas être bien placées sur les châssis. Après analyse, il appert que certaines machines (a priori sur des versions sonores ?) ont effectivement un défaut : la caisse ne peut se placer correctement du côté du haut parleur. Le coffre de ce haut parleur bute sur les très grosses soudures des fils de prise de courant venant du bogie, la position de ces fils pouvant aggraver le problème. En s’arrangeant pour placer les fils correctement et en arasant une partie des soudures, d’une part, et en enlevant de la matière aux deux coins du coffre de haut parleur, d’autre part, tout rentre dans l’ordre. Retouche possible donc mais sans doute pas applicable par tout un chacun. Nous indiquons le problème au fabricant.
Bonjour. Ci-dessous le commentaire envoyé à Loco-Revue suite à l’article concernant les machines Arnold (numéro 924) :
“Une remarque concernant les CC “nez cassé” en N d’Arnold, en page 26-29, commentaire de Régis Grannec.
J’ai trouvé leur physionomie bizarre sans trop savoir au début pourquoi. Puis j’ai eu l’impression que le bas de caisse, entre persiennes et limite inférieure de carrosserie est trop grand. Il y a quelque chose qui ne va pas sur cette machine, une disproportion quelque part : Arnold a bénéficié de l’étude de Jouef sur les productions en HO mais ne semble pas avoir lu toutes les pages !
En comparaison, nous avons dans la même revue des “nez cassé” LSM (BB) en page 11, Roco (publicité 72000) en page 16, sur un réseau en page 21, réelles dans l’article en pages 60 à 67 et Modelbex en page 77. Que ce soit en BB ou CC, la comparaison se vaut vu que les caisses vers les cabines sont identiques (hormis l’angle des fenêtres des deux 22200).
Il apparaît :
– que les fenêtres des portes de cabines ont un cadre sur le modèle Arnold qui n’existe pas en réalité et qui les rapetisse,
– que les arrondis de caisse entre les faces frontales et latérales, du bas de chaque capot de nez jusqu’à la ceinture de caisse supérieure (haut des cabines), sont ratés ! En effet, vu de face, cet arrondi commence en réalité sur l’axe vertical extérieur des pare-brise qui passe en bas de capot juste à la limite du porte-signal. Ce n’est pas le cas sur le modèle Arnold. Au niveau de la jonction du capot avec la caisse vers les pare-brise, Arnold a prolongé la ligne du capot trop loin pour obtenir un dessin en Z trop parfait. En réalité la jonction se fait plus bas et avec un arrondi supplémentaire : le trumeau oblique, qui porte la bande grise sur la livrée “coup de soleil”, est redressé verticalement juste en dessous avant la jonction inclinée vers l’avant et le capot.
Je pense aussi que ces arrondis n’ont pas un rayon de courbure assez grand, ce qui rend, en plus de ce qui est dit ci-dessus, la bordure du “Z” trop grand sur la face latérale, d’où l’impression première.”
“Ferroviairement”,
Christophe.
N’ayant aucun élément technique permettant de prouver une telle impression (plan grande échelle de la cabine et matériel sophistiqué de métrologie), nous laissons les amateurs se forger leur propre opinion. Notons toutefois que cette cabine équipait déjà les 72000 de la marque, cela ne semble pas avoir suscité de critique particulière à l’époque.